samedi 6 novembre 2010

Aventures aéroportuaires

Les habitués de mon blog savent que pour moi, prendre l'avion n'est généralement pas simple. Certaines, pour ne pas les nommer, pensent même que ce voyage est particulièrement luxueux vu l'absence patente de toute anicroche dans ces havres de contagion.

Je suis évidemment arrivé samedi soir (5 novembre, pour la postérité) avec mes 3 heures d'avance pour passer les 2 policiers qui inspectent le passeport en compagnie d'un scanner, puis l'enregistrement au bureau d'Egyptair, puis les 3 policiers qui inspectent la fiche de sortie du pays, puis la sécurité post-check in, puis les douanes, puis le douanier supplémentaire qui s'assure que le premier douanier a bien étampé le boarding pass et le passeport.

Ensuite, l'attente. Je finis par trouver un accès internet et une plug pour mettre à jour mon blog (comme vous avez pu le constater précédemment). Mon vol est à minuit. Vers 23h, on nous annonce que suite à l'arrivée tardive de l'appareil, le vol est retardé et que davantage d'information sera divulguée à minuit.

Minuit passe. Vers 1h du matin, on nous annonce que le vol est en fait annulé. En raison de l'épais brouillard qui s'abat sur la région, notre appareil s'est posé à Marrakech. On nous regroupe donc et nous emmène en troupeau jusqu'à un hôtel. Simple? Pas vraiment, puisqu'il faut repasser les douanes entretemps.

Nous arrivons donc dans un hôtel pas trop mauvais, mais pas très bon non plus, à 2h30 du matin. Le check-in prend environ 30 min, ce qui est assez efficace puisqu'on est autour de 200. On nous dit qu'à 7h, l'hôtel recevra l'information sur notre vol et organisera les réveils en conséquence. Évidemment, nous avons uniquement nos bagages de cabine.

Je me fais appeler vers 8h30. Départ de l'hôtel à 9h15, arrivée à l'aéroport vers 9h45. Repasse la première sécurité, va au bureau d'enregistrement - personne. Les écrans ne donnent aucune information. On nous aiguille finalement au bureau de Egyptaire, où on nous annonce que l'aéroport est en fait fermé. Notre appareil serait toujours à Marrakech. La question est évidemment pourquoi nous a-t-on ramenés à l'aéroport?

La journée s'annonce longue, et le périple vers Dubaï sera difficile - après tout, j'ai un peu raté ma correspondance au Caire.

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