lundi 30 août 2010

Enfin les vacances, et Sydney!

Comme d’habitude, mon voyage de retour a eu son lot de mésaventures. J’arrive à l’aéroport de Port Moresby évidemment d’avance. J’arrive au kiosque de Qantas, la compagnie australienne.

“Sorry Sir, I can’t find your name. You have your ticket?”

J’allume mon ordi pour lui montrer mon billet. Je finis par aller derrière les kiosques pour rencontrer une dame, qui appelle à la billetterie de Quantas, qui débarre mon billet. J’imagine que c’est parce que j’ai essayé de le changer lors de mon voyage, et qu’on a laissé tomber. Enfin.

Les douanes ouvrent 1h plus tard, juste à temps pour le boarding. Ça vaut vraiment la peine d’arriver d’avance! Départ vers Cairns, où je dois passer les douanes. Les douanes australiennes sont très sévères pour protéger l’écosystème local. Or, je traîne 4 masques…heureusement, ils passent l’inspection – je m’étais méfié et je m’étais assuré qu’il n’y avait pas de trous de termite dans le bois. Pas besoin de fumigation! Yé!

Je continue donc ma route et je me rends au bureau de Qantas pour les transferts.

“Sorry Sir, I can’t find your name. You have your ticket?”

Quelques recherches plus tard, elle finit par me dire que j’ai un siège fantôme. C’est plate ça, parce que les fantômes étant immatériels, ils ne suivent pas l’avion et restent sur le tarmac. Je ne veux pas rester sur le tarmac.

“Oh, you’re lucky. Someone cancelled his flight. I will give you his seat. I’m not supposed to do that”.

Je change donc de terminal pour aller au domestique, d’où je m’envole vers Brisbane où je dois passer la nuit. Pas de chambre! Hmm. Confusion? Enfin, j’en prends une en espérant que la logistique a vraiment oublié de la réserver, question de pas avoir à payer en double.

Le lendemain, je quitte pour l’aéroport. Évidemment, il y a un marathon qui crée un trafic d’enfer (à 7h un dimanche matin). J’arrive au kiosque électronique pour m’enregistrer : marche pas. Mais bon, avec moi ça marche juste une fois sur deux.

Je vais au kiosque de service à la clientèle :

“Sorry Sir, I can’t find your name. You have your ticket?”

En jouant dans l’ordinateur, il finit par trouver que je suis enregistré sur le vol du 8 septembre…flash back : j’ai essayé de changer mes vols pour optimiser mes vacances. On a tout annulé quand on a appris que ça me coûteraut 700$ pour changer le vol Brisbane-Sydney. Ça me coûte moins cher d’aller à Sydney et de racheter des billets pour revenir sur mes pas. J’aurais quand même préféré avoir mon vol le 8 septembre, mais il est trop tard vu que j’ai réserver mes autres vols et mes hôtels.

Or, il semble que l’agence de voyage a quand même fait le changement. Je suis chanceux, il reste des places sur le vol. Go à Sydney!



Sydney est une belle ville, avec plusieurs parcs et quelques attractions intéressantes comme l’aquarium de la ville, qui est très impressionnant. Par contre, c’est l’hiver ici…il fait 20 le jour, mais 10 la nuit. Je n’ai pas de manteau vu que j’ai seulement fait des pays chauds sur mes 7 premières semaines de voyage…

Manly Beach – on peut voir des gens en manteau et avec des tuques alors qu’il y en a d’autres qui se baignent…


mardi 24 août 2010

Mamadou chez les Papous, semaine 2: Rabaul Nambawan!

Ce weekend, nous avons fait une escapade à Rabaul, la capitale de la province de Nouvelle-Bretagne, une petite île au Nord-Est de la Nouvelle-Guinée, dans la mer de Bismarck.


Rabaul? Il faudrait dire plutôt Kokopo. Rabaul a été dévastée en 1994 par une éruption volcanique qui a jeté des tonnes de cendre sur la ville. Les édifices se sont écroulés, et les rues ont disparues. D'ailleurs, le volcan (le Tavurvur) est toujours actif et à proximité, on peut sentir le souffle chaud sur notre peau déjà brûlée par le soleil et le vent, qui est évidemment chargé de cendres, et sentir le souffre. On a l'impression d'être devant la Porte des Enfers. Bon ok, pas tout à fait mais ça donne un cachet plus tragique à mon histoire.

La ville s'est déplacée, et depuis c'est le village de Kokopo qui accueille les bureaux gouvernementaux, ce qui contribue à sa croissance.

Évidemment, considérant que Kokopo est probablement plus petite que Candiac, il n'y a pas de quoi s'exciter le poil de jambe côté possibilité d'affaires. Par contre la région pourrait devenir très intéressante pour les touristes parce qu'on y trouve de très belles plages, une eau parfaitement limpide où on peut voir les poissons même de la berge, et plusieurs épaves ou résidus de l'armée d'occupation japonaise. Par exemple, en plus de visiter l'ancien aéroport japonais (complètement recouvert de cendres) et le bombardier à proximité qui a été déterré (encore les cendres), qui a été coupé en deux par une bombe, on peut voir 5 barges japonaises dans un tunnel creusé dans la montagne, une batterie côtière en parfait état (sauf pour la rouille qui le ronge), un tank qui traîne à 2 mètres de la route principale, une grue flottante qui a été coulée et un bunker utilisé par Yamamoto lui-même pour faire ses plans de défense de la région - on peut encore voir une carte peinturée au plafond d'une salle du bunker représentant la région. Il y aurait également plusieurs bateaux de la même période au fond de la baie, ce qui en fait un paradis pour les plongeurs.

Char d'assaut japonais pourrissant tranquillement sur le bord de la route

Soleil se couchant sur le Tavurvur et ses compagnons éteints


On a aussi eu la chance d'aller souper chez les parents de l'une de nos collègues de l'administration fiscale papoue. Ils habitent à une dizaine de kilomètres de Kokopo, dans un village sans électricité et sans eau courante - on utilise alors une génératrice et on collecte l'eau de pluie. Ils vivent en cueillant les noix de coco, les séchant et les livrant pour exportation. Ils cultivent également une quantité phénoménale de fruits...et avec leurs poules et porcs, ils vivent quasiment en autarcie (sauf évidemment pour l'essence de la génératrice). Leur souper fut excellent: de l'aguir, plat préparé avec du poulet, des bananes plantains, du taro, du tapioca, et des feuilles d'une plante qui rappelle les épinards mais dont le nom malheureusement m'échappe...tout ça entouré de leur wantok.

Le wantok? Dérive de One Talk, c'est essentiellement le groupe d'individus qui parlent la même langue...un concept plus ou moins tribal en fait. Les gens sont solidaires dans leur wantok. Les bons côtés? Les gens s'entraident beaucoup et sont solidaires. Les mauvais? Ceux qui travaillent sont essentiellement taxés par leur wantok, et ceux qui sont en position de pouvoir doivent aider ceux qui ne le sont pas...ce qui évidemment augmente les risques de traitement préférentiel dans la fonction publique. C'est un des défis auquel la Papouasie fait face, au même titres que la corruption pour plusieurs autres.


Portion du wantok des parents de notre collègue

Si je reviens en Papouasie, je me prends une semaine de vacances dans les environs, c'est certain.

dimanche 15 août 2010

Mamadou chez les Papous, semaine 1

L'arrivée à l'aéroport de Port Moresby a évidemment été, comme il se doit, légèrement chaotique. Tout d'abord, il faut faire la file pour pouvoir passer les douanes. Comme le visa doit être payé sur place (230$), je m'étais sorti des dollars américains...évidemment la douanière ne peut pas me faire payer et m'envoie à un deuxième kiosque, où je me fais dire qu'ils ne prennent pas les dollars américains mais seulement les Kinas, la devise locale.

Je dois donc laisser mon passeport au douanier, aller au bureau de change de l'aéroport (au moins il est situé juste à côté, près du carrousel à valises), faire changer mon argent en Kina, et revenir lui payer les 750 Kinas nécessaires.

Par la suite, je récupère mes valises, un peu surpris de les voir - je redoute maintenant l'absence de mes valises à chaque fois que je prends l'avion. Puis, armé de mon chariot et de mes valises, je sors mais je me fais intercepté pour me faire fouiller, parce que j'ai deux ordinateurs. Je dois donc justifier qu'il m'est nécessaire d'avoir deux ordinateurs et les assurer que je ne les vendrai pas sur place.

Ceci fait, je sors de l'aéroport et recherche la pancarte avec mon nom - aucune. Hmm. Je reviens sur mes pas et repasse tout le monde. Rien. Hmm. Je demande à un garde de sécurité qui me dit que je dois monter la rampe (avec mes 50 kilos de stock) jusqu'au stationnement public parce que tous autobus doivent s'y arrêter ce jour-là. J'y arrive - pas d'autobus. Toutefois, lorsque je dis le nom de l'hôtel un des gars du stationnement part à courir à tout rompre pour intercepter un bus qui vient de partir...mais non, c'est pas le bon hôtel. Dammit. Je dois donc attendre une trentaine de minutes sous un soleil de plomb, avec le gars qui me vante les propriétés merveilleuses des betelnuts qui, mâchées avec un bâton de moutarde et un peu de chaux (oui oui, de la chaux), sont légèrement euphorisantes. Le résultat du mélange est une espèce de pâte rouge qui tache toutes leurs dents, en plus d'être cancérigène. La chaux ne doit pas trop aider.

La ville de Port Moresby est apparemment l'une des dix villes les plus dangereuses de la planète à cause des Rascals, des voyous qui sévissent dans la ville...un peu comme nos gang de rues à Montréal. D'ailleurs, deux jours après mon arrivée la police a tiré 3 rascals qui tentaient de dévaliser une banque. On se promène toujours en taxi, et on prend toujours la même compagnie qui est considérée comme étant sécuritaire.

Outre la sécurité, la ville est assez agréable. Il y a plusieurs bons restaurants (généralement dans les hôtels ou les centres d'achat) et les gens sont très gentils, quoique difficiles à comprendre parfois puisqu'ils parlent le Pidgin English, ou Tok Pisin, un espèce de créole où se mêle l'Anglais, l'Allemand et des termes de leurs langues locales (au nombre de 800 - apparemment la moitié des langues du monde se trouvent en Papouasie-Nouvelle Guinée). J'aime beaucoup lire le Pidgin English.

Par exemple:
Yu No Ken Kam Insait = Do not disturb ( pour la chambre d'hôtel)
Liklik = Little
Em orait = He is ok
Mi laikim planti plis = I'd like lots please
Pinis = Finished
Masta = Mister

Maintenant, pouvez-vous me dire ce que signifie la phrase suivante? Un cadeau au premier qui le trouve!

Yu laik kaikai pinis liklik

En finissant, petite photo de l'endroit où j'ai passé la journée - snorkelling et petite marche sur la crête de l'île étaient au menu.

mercredi 11 août 2010

Brisbane, la revenez-y

Court escale à Brisbane, où je devais atterir vers 0h40 le dimanche, mais vu le retard des vols précédents j'ai atterri à 2h30. Comme mon vol suivant vers Port Moresby, ma destination finale, n'avait lieu qu'à 10h30 j'ai pu dormi de 3h30 à 7h30. Mes premières heures de sommeil décent depuis le vendredi soir! Bon bon, il est vrai qu'avec le décalage de 8h supplémentaires ça semble pire que c'est, mais pas tant que ça.

Je reprends donc le taxi pour me rendre à l'aéroport. Le chauffeur m'assure que le vol de Qantas part du terminal domestique....bon bon, possible, la Papouasie est une ancienne colonie alors il y a peut-être des arrangements spéciaux.

J'arrive devant le terminal de Qantas pour me rendre compte que Port Moresby n'est pas dans les choix de destination. Je me renseigne - merde! c'est à l'autre terminal. Il faut prendre un autobus pour y aller. Faut savoir qu'avec mes deux valises de soute, mon caisson et mon sac à dos qui est plein à craquer je n'ai pas particulièrement l'air d'un backpacker.

Dans l'autobus tout le monde me chiâle après en disant que je prends trop de place et qu'ils doivent sortir au prochain arrêt...que puis-je faire, enseveli que je suis sous des masses de bagages? Je fini par trouver un trou dans le rack à valises, mais évidemment sur l'étage supérieur....j'entends quelques commentaires sarcastiques à la "Ho, what a strong young man". Ben kin!

J'arrive de peine et de misère au terminal international et passe au bureau de Qantas, qui pèse mes valises de soute. J'en ai pour 35 kilos (pas si pire pour un voyage de 9 semaines). J'ai 10 kilos d'excès, ça va me coûter 150$ d'extra. All right, c'est pas trop grave. Je paie et je descend à la sécurité...

...où je suis accueilli par un garde qui décide de peser mes valises de cabine (en théorie j'ai droit à juste une, maximum de 5 kilos).
Caisson: 16 kilos
Sac à dos: 10 kilos

Il me raccompagne donc au bureau de Qantas en me demandant si je viens de Montréal (prononcé Monréal, et non à l'anglaise! Il est tout fier. J'ai juste le goût de le battre...faut comprendre qu'avec 3h de sommeil dans les 40 dernières, j'ai moins de patience).

Le gars du bureau de Qantas (à qui j'ai payé les 150$) me regarde d'un air dubitatif quand le garde lui dit que j'essaie de passer un autre 26 kilos. Il me dit que je ne peux avoir qu'une valise en cabine, même si c'est de l'électronique. Vu les contraintes d'espace, je décide donc de mettre les deux ordinateurs dans mon sac à dos, en compagnie de ma kick-ass caméra et du projecteur qu'on utilisait à Istanbul. Ceci a essentiellement pour effet que le caisson ne pèse plus de 8 kilos, et mon sac en pèse 18. Je ne l'ai jamais vu aussi tendu, mais il a quand même su répondre à mes attentes élevées et ne pas se déchirer.

Le gars a finalement eu pitié de moi et ne m'a pas chargé un autre extra...

Singapour, la même pas vue

Apparemment, en chemin j'avais un arrêt par Singapour pour une heure, question de changer de passagers. C'est un peu comme une vidange d'huile - on vide la carlingue et on la remplit avec du sang neuf.

Au moins, sur les deux vols avec Emirates (Istanbul-Dubaï-Singapour-Brisbane - une bagatelle de 15h au total), j'ai pu me mettre à jour coté cinéma...le système de divertissement propose environ 200 films, 50 émission de télé avec une dizaine d'épisodes chacun, 60-70 jeux (poches mais quand même). J'ai donc pu regarder successivement:

- Iron Man 2
- Clash of the Titans
- Shrek 3
- Book of Eli
- 8 épisodes des Simpsons

En plus de lire beaucoup (j'ai fini un livre, j'en ai lu un autre au complet - il était court - et j'en ai commencé un 3e). J'ai aussi tenté de dormir un peu (sans trop de succès) et j'ai pu m'amuser à faire peur au ptit cul en arrière de moi qui me poussais dans le dos pendant les 7h entre Singapour et Brisbane...

Faut bien se divertir un peu!

Dubaï, la vite passée

Je suis arrivé le vendredi soir à Dubaï, vers 22h30, le vol ayant décollé avec environ 40 minutes de retard d'Istanbul. Il s'agissait d'un court vol, d'à peine 4 heures.

En arrivant à Dubaï je dois évidemment passer la sécurité avant de pouvoir rejoindre la zone des départs. Pour la première fois depuis le début de mes pérégrinations à travers le vaste monde, la fille de la sécurité, probablement un peu zélée, allume mes deux ordinateurs avant de les passer dans le scanner. Très agréable, considérant qu'une fois la Bête allumée, elle prend environ 20 minutes pour que tous les serveurs virtuels s'allument et qu'il soit opérationnel, puis un autre 15 minutes pour pouvoir l'éteindre - il faut éteindre chaque serveur virtuel un par un avant de l'arrêter, sinon c'est la cata. Malheureusement, comme elle a fermé le couvert avant qu'il ne soit complètement allumé, j'ai quand même dû lui faire faire un hard boot. La bête n'aime pas les coups de bottes dures.

J'ai donc eu à faire du troubleshooting dessus en essayant de me rappeler ce que le DBA de ma compagnie a fait dessus la dernière fois qu'on a eu le même problème, ce qui m'a pris une bonne demi-heure tout en étant mal assis et en étant regardé de travers - un gars avec deux laptops allumés connectés en réseau, y en a pas beaucoup à l'aéroport.

Enfin, j'ai quand même réussi à acheter du tabac pour ma shisha...un mélange citron-menthe. Ça devrait être pas pire. Évidemment, comme je ne fume pas ça va me durer longtemps.

lundi 9 août 2010

Istanbul, la Mystérieuse

Comme vous le savez déjà, j'ai quitté Prishtina samedi le 31 juillet à destination d'Istanbil, la capitale culturelle de la Turquie, et même la Capitale culturelle de l'Europe 2010.

Départ et arrivée agréables? Réponse: moyen.

Je suis parti un peu rapidement de l'hôtel à Prishtina, le travfix pouvant soit être à peu près nul, soit complètement bloqué et ce, aléatoirement. Arrivé à l'aéroport, je me rends compte que je suis parti avec la clé de la chambre d'hôtel...merde! Surtout qu'en revenant du Kosovo en juin dernier, j'étais parti avec la clé de la salle de conférence du Tatimore Administrata de Kosovë. Plus ça change...

Je m'empresse donc de donner à mon chauffeur de taxi la mission (douteuse) de ramener la clé à l'hôtel, en contrepartie de laquelle je lui ai remis 5 euros supplémentaires, puis je ramasse mes 2 valises et mes 2 sacs de cabine (je voyage léger) et j'entre dans l'aéroport que je n'ai jamais vu aussi bondé. Comme il n'y a que quatre comptoirs d'enregistrement pour huit compagnies aériennes, il faut attendre que le personne du comptoir soit changé pour la bonne. Ceci a lieu environ 1h30 avant le vol. Ça vaut vraiment la peine d'arriver tôt. Ceci fait, je m'empresse d'aller prendre un délicieux lunch au resto de l'aéroport (un burger pour 2 euros) puis je procède vers les douanes et la sécurité. Ensuite, l'attente. Mon vol est évidemment retardé au décollage pour changement de pneumatique, puis en vol on tourne en rond au dessus d'Istanbul pendant une trentaine de minutes. Au moins je suis en classe affaires, mais les sièges sont les mêmes qu'en économie. La différence est le repas et le champagne au décollage, et l'absence de passagers au milieu de la série de 3 sièges.

La semaine à Istanbul s'est déroulée essentiellement comme celles au Kosovo, sauf que la connection à Internet était nulle de ma chambre, ce qui m'a forcé à ne pas faire mon 2e shift quotidien au complet. J'ai quand même réussi à sortir le dimanche avec le client, et on en a profité pour aller faire du go-kart où j'ai quand même réussi à finir 2e sur 5, à 5 secondes de la tête après 22 tours...faut dire que les 2 derniers étaient à 3 tours de la tête.

J'ai quitté Istanbul vendredi le 6, après seulement 6 jours, mais chargé comme un mulet. En plus de mes 2 valises et mon sac de cabine (maintenant plein à craqué), je me ramasse à me coltiner un projecteur et un serveur portable, affectueusement surnommé la Bête, qui se retrouve dans un caisson de plastique à peu près incassable avec une grosse switch, plein de câbles réseau et mon propre laptop. Le tout fait plus de 15 kilos, mon sac à dos en fait 10. J'ai 25 kilos dans la soute...

Et pour finir, en fouillant dans mes poches à la sécurité qu'est-ce que j'y trouve? Vous l'aurez deviné, les clés de la salle de conférence de l'hôtel d'Istanbul...Au moins je suis constant quand je suis lunatique!

Ha oui j'oubliais...le jeudi soir nous avons fait un souper de projet avec toute l'équipe d'Afghans, les gens de ASI, ma collègue Chantale et moi-même dans un site enchanteur où le tout-Bosphore s'étend sous nos pieds. Nous étions tranquillement en train de parler quand je fais signe à ma collègue d'écouter la musique bien coulante qui sortait des hauts-parleurs de la place:

"Cooooomme j'ai toujours envie d'aimer
J'ai toujours envie de toi
Ô toi que j'aiiiiime"

Et oui! Le meilleur du kitsh québécois enfin disponible à Istanbul! Marc Hamilton lui-même, dont la dernière apparition dans notre province fut dans le film "La Florida". Istanbul, Capitale européenne de la culture 2010? Je comprends mieux pourquoi!