lundi 9 août 2010

Istanbul, la Mystérieuse

Comme vous le savez déjà, j'ai quitté Prishtina samedi le 31 juillet à destination d'Istanbil, la capitale culturelle de la Turquie, et même la Capitale culturelle de l'Europe 2010.

Départ et arrivée agréables? Réponse: moyen.

Je suis parti un peu rapidement de l'hôtel à Prishtina, le travfix pouvant soit être à peu près nul, soit complètement bloqué et ce, aléatoirement. Arrivé à l'aéroport, je me rends compte que je suis parti avec la clé de la chambre d'hôtel...merde! Surtout qu'en revenant du Kosovo en juin dernier, j'étais parti avec la clé de la salle de conférence du Tatimore Administrata de Kosovë. Plus ça change...

Je m'empresse donc de donner à mon chauffeur de taxi la mission (douteuse) de ramener la clé à l'hôtel, en contrepartie de laquelle je lui ai remis 5 euros supplémentaires, puis je ramasse mes 2 valises et mes 2 sacs de cabine (je voyage léger) et j'entre dans l'aéroport que je n'ai jamais vu aussi bondé. Comme il n'y a que quatre comptoirs d'enregistrement pour huit compagnies aériennes, il faut attendre que le personne du comptoir soit changé pour la bonne. Ceci a lieu environ 1h30 avant le vol. Ça vaut vraiment la peine d'arriver tôt. Ceci fait, je m'empresse d'aller prendre un délicieux lunch au resto de l'aéroport (un burger pour 2 euros) puis je procède vers les douanes et la sécurité. Ensuite, l'attente. Mon vol est évidemment retardé au décollage pour changement de pneumatique, puis en vol on tourne en rond au dessus d'Istanbul pendant une trentaine de minutes. Au moins je suis en classe affaires, mais les sièges sont les mêmes qu'en économie. La différence est le repas et le champagne au décollage, et l'absence de passagers au milieu de la série de 3 sièges.

La semaine à Istanbul s'est déroulée essentiellement comme celles au Kosovo, sauf que la connection à Internet était nulle de ma chambre, ce qui m'a forcé à ne pas faire mon 2e shift quotidien au complet. J'ai quand même réussi à sortir le dimanche avec le client, et on en a profité pour aller faire du go-kart où j'ai quand même réussi à finir 2e sur 5, à 5 secondes de la tête après 22 tours...faut dire que les 2 derniers étaient à 3 tours de la tête.

J'ai quitté Istanbul vendredi le 6, après seulement 6 jours, mais chargé comme un mulet. En plus de mes 2 valises et mon sac de cabine (maintenant plein à craqué), je me ramasse à me coltiner un projecteur et un serveur portable, affectueusement surnommé la Bête, qui se retrouve dans un caisson de plastique à peu près incassable avec une grosse switch, plein de câbles réseau et mon propre laptop. Le tout fait plus de 15 kilos, mon sac à dos en fait 10. J'ai 25 kilos dans la soute...

Et pour finir, en fouillant dans mes poches à la sécurité qu'est-ce que j'y trouve? Vous l'aurez deviné, les clés de la salle de conférence de l'hôtel d'Istanbul...Au moins je suis constant quand je suis lunatique!

Ha oui j'oubliais...le jeudi soir nous avons fait un souper de projet avec toute l'équipe d'Afghans, les gens de ASI, ma collègue Chantale et moi-même dans un site enchanteur où le tout-Bosphore s'étend sous nos pieds. Nous étions tranquillement en train de parler quand je fais signe à ma collègue d'écouter la musique bien coulante qui sortait des hauts-parleurs de la place:

"Cooooomme j'ai toujours envie d'aimer
J'ai toujours envie de toi
Ô toi que j'aiiiiime"

Et oui! Le meilleur du kitsh québécois enfin disponible à Istanbul! Marc Hamilton lui-même, dont la dernière apparition dans notre province fut dans le film "La Florida". Istanbul, Capitale européenne de la culture 2010? Je comprends mieux pourquoi!

2 commentaires:

  1. Haha!! Je reconnais bien là ta relation particulière avec les clés. Attention de ne pas perdre les tiennes...

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  2. Tu sais j'ai failli les perdre aujourd'hui...J'ai pris les clés des toilettes au bureau et j'ai remis mon propre porte-clé à la place. Évidemment tout le monde se demandait où diantre étaient ces foutues clés!!!

    C'était dans ma poche.

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